On emploiera désormais cet adjectif maladroitement substantivé pour désigner l’ensemble des technologies numériques qui « motorisent » nos équipements, produisent, consomment et manipulent de la donnée, effectuent des opérations de calcul multiples. Autrement dit des milliards d’objets munis de circuits électroniques et reliés à un réseau, et le plus souvent, via ce réseau, à Internet qui par définition n’est autre que le réseau des réseaux.
Numérique sera notamment synonyme de « digital », traduction franco-hexagonale de son homonyme anglo-saxon, qui est aussi réductrice que l’assimilation d’Internet au « web ». Ce dernier n’est que la partie émergée, visible, donc présentable, d’un iceberg bien plus profond.