Un papier « technique » mais accessible aux curieux reprend l’histoire des différents composants de systèmes permettant de sceller des blocs d’information et de les valider par consensus entre des parties qui n’ont ni besoin de se connaître, ni besoin de se faire confiance. Les challenges cryptographiques de Merkel (Stanford, 1974), le chiffrement à clé publique de Diffie-Helman (Stanford, 1976), la cryptographie asymétrique RSA (Rivest, Shamir, Adleman — Stanford, 1977), la dissertation de David Chaum (Berkeley, 1982) sont autant de pierres nécessaires à l’édifice que constitue le white paper de Satoshi Nakamoto, qui y ajoute l’utilisation simultanée de la preuve de travail (proof of work) pour à la fois établir le consensus et produire le jeton de valeur qui circule sur le réseau, et récompenser au passage un des fournisseurs de proof of work. https://arxiv.org/pdf/1810.06130.pdf